Service Commun de Recherche
« Pôle de Vulgarisation Botanique »
L’Université du 20 Août 1955 de Skikda dispose d’un patrimoine végétal d’une valeur inestimable, hérité de l’ancien Institut de Formation des Techniciens Supérieurs de l’Agriculture (IFTSA). Ce patrimoine comprend des spécimens d’arbres centenaires ainsi que des collections variées de formes végétales, répartis principalement au sein de jardins s’étendant sur une superficie totale de 3 hectares, 16 ares et 87 centiares.
Ces jardins se distinguent par la diversité de leurs styles, de leur architecture, de leurs ornements et de leur végétation, délimités par des haies végétales composées de Myoporum laetum et de Ligustrum vulgare.
Ils constituent un véritable musée vivant, regroupant des plantes, des arbres, des arbustes, des cactées, des agaves, des euphorbes, dont certaines espèces ont aujourd’hui disparu, telles que Callistemon citrinus splendens, les magnolias, Pleomelodraco, les rosiers Baccara, etc. D’autres sont menacées de disparition, comme Calliandra haematocephala, Bauhinia, Psidium cattleyanum Sabine, les viornes, les camélias, etc.
Certains de ces spécimens sont localisés dans le jardin botanique, qui abrite des collections de conifères, de palmiers, d’arbres à fleurs, à fruits ou à feuillage ornemental, d’arbustes et de sous-arbrisseaux décoratifs, ainsi que diverses espèces fruitières et florales.
La pelouse est composée de plantes lianes souples qui s’enroulent autour de supports, comme Pyrostegia venusta, Distictis buccinatoria et Wisteria. On y trouve aussi des arbustes grimpants tels que Hedera, Campsis chinensis et Campsis radicans. Les plantes sarmenteuses, telles que les Bougainvilliers et Plumbago capensis, décorent les murs des bâtiments.
La roseraie est divisée en planches géométriques avec des voûtes et pergolas recouvertes de rosiers grimpants, de Wisteria et de Lonicera. Au centre, des rosiers buissons à grandes fleurs s’associent harmonieusement aux Euonymus japonicus.
La partie supérieure du site abrite les jardins exotique et d’accueil, comprenant des espèces tropicales et subtropicales telles que : Diospyros kaki, Eugenia jambolana, Eugenia uniflora, Musa cavendishii, Persea gratissima, Psidium cattleyanum Sabine, Litchi chinensis, etc.
À proximité, le jardin mexicain présente des collections de cactées, d’euphorbes, d’agaves et d’aloès, délimitées par des plantes de terre de bruyère telles que les camélias, Hydrangea macrophylla, Erica arborea, etc.
Ces jardins nécessitent des actions de préservation à travers la multiplication végétative et un entretien régulier. Ils offrent un support idéal pour l’enseignement, la recherche scientifique et la création d’une banque phylogénétique.
Une serre en polyéthylène de 400 m² a été installée, et la pépinière horticole a été réhabilitée en août 1988. À ce jour, 202 espèces ont été identifiées, dont plusieurs plantes aromatiques et médicinales utilisées en phytothérapie, tandis que 30 autres sont en cours d’identification.
Dans cette optique, l’introduction de nouvelles espèces telles que le manguier, le kiwi ou le sapotier s’avère nécessaire afin d’élargir la gamme variétale. La multiplication de certaines plantes tropicales a débuté en 2009 dans le cadre de la création d’une pépinière spécifique.
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